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Bien renouveler sa voiture : les critères pour faire le bon choix

Ça y est, vous êtes décidé à changer de voiture personnelle ou professionnelle. Mais vous hésitez encore face aux différents choix qui se posent à vous : motorisation diesel ou essence ? Achat comptant ou par leasing ou location financière ? Voici des arguments pour vous aider à optimiser votre choix au moment du renouvellement de votre véhicule.

Faut-il acheter ou louer son véhicule ?

L’idée de posséder immédiatement son véhicule n’est plus si évidente : le principe de la location avec option d’achat (LOA) s’est doucement imposé chez la plupart des constructeurs automobiles. La LOA consiste à louer son auto sur une longue durée, jusqu’à 6 ans. Le professionnel loueur joue le rôle de bailleur, la carte grise étant libellée à son nom. A la signature du contrat, vous payez 10 à 15 % du prix du véhicule (en guise de dépôt de garantie), et vous versez un loyer mensuel. Au bout de la période de location prévue par le contrat, vous avez la possibilité de conserver la voiture (en payant le montant de l’option d’achat dont sont déduits les loyers), ou de la restituer, auquel cas vous pouvez en louer une autre. Dans l’intervalle, vous êtes responsable de son bon fonctionnement et des réparations éventuelles.

La LOA est intéressante à de nombreux égards :

· elle permet de maîtriser pleinement son budget voiture ;

· il est possible de l’acheter pour de bon en fin de contrat ;

· vous pouvez rouler dans des modèles toujours récents ;

· une voiture neuve perd 25 % de sa valeur au cours de la première année, et 50 % dans les trois ans : avec la LOA, vous n’avez pas à vous soucier de la revente.

En outre, s’il était autrefois limité aux marques premium, ce mode de financement concerne désormais la plupart des modèles de véhicule. Pour autant, la location n’est pas nécessairement la formule idéale. L’achat classique via un crédit traditionnel reste intéressant pour les raisons suivantes :

· vous êtes tout de suite propriétaire du véhicule ;

· pas besoin de renouveler la carte grise et de modifier votre contrat d’assurance auto au terme du contrat de location ;

· pas de plafond kilométrique à respecter (sauf si vous êtes un gros rouleur, car la décote kilométrique lors de la revente sera importante, et, le véhicule plus difficile à céder) ;

· vous pouvez la revendre quand vous le souhaitez, ou négocier une reprise à n’importe quel moment auprès d’un concessionnaire ;

· un crédit auto classique se révèle souvent moins coûteux au final : la LOA peut revenir de 10 à 50 % plus cher s’il y a changement du véhicule au bout de trois ans, notamment dans le cas d’un modèle haut de gamme. Notre conseil : la LOA est une option particulièrement attrayante si vous changez de véhicule souvent – tous les deux ans. Mais si vous n’avez pas l’intention de vous débarrasser de votre auto dans les trois ans, ou si vous préférez opter pour un modèle d’occasion, l’achat traditionnel reste plus pertinent. Et pour les professionnels ? Compte tenu de la nécessité de renouveler sa flotte automobile (notamment pour les marques qui se valorisent à travers leurs voitures), il est intéressant pour une entreprise de privilégier un contrat de location de véhicules, surtout que la LOA évite d’immobiliser des actifs pour l’acquisition. Toutefois, le fait d’acheter des véhicules en nom propre a également des avantages : les voitures intègrent ainsi la valorisation globale de l’entreprise, et celle-ci conserve la totale maîtrise du choix des modèles. L’achat au comptant revient aussi moins cher au global. Quelle motorisation choisir : diesel ou essence ? C’est toujours le casse-tête au moment d’acheter une nouvelle voiture : faut-il choisir un moteur diesel ou essence ? Aujourd’hui, le diesel séduit encore deux acheteurs sur trois, et ce pour une raison simple : dans l’esprit de la plupart des automobilistes, il permet de réaliser des économies importantes. D’abord parce qu’un moteur diesel consomme moins à puissance égale qu’un moteur essence. Ensuite parce que les prix à la pompe sont plus intéressants, du fait de taxes gouvernementales moins élevées. Et bien que les gouvernements successifs tendent à augmenter doucement la taxation du diesel avec la perspective d’un équilibrage des coûts à la pompe (+ 3,5 centimes d’euros par litre rien qu’en 2016), l’idée d’un gazole plus économique reste fortement ancrée dans les consciences. De fait, les véhicules diesel ont beau coûter plus cher à l’achat, la faute à une mécanique plus pointue, et faire grimper les coûts de l’assurance auto, les Français continuent de les

plébisciter. La motorisation essence offre pourtant de nombreux avantages. Un véhicule roulant au sans-plomb est moins coûteux à l’achat et lors des réparations. Son moteur s’encrasse moins vite quelle que soit la longueur des trajets, tandis qu’un diesel n’est réellement rentable que sur des trajets plus longs, commence à s’encrasser dès 40 000 km, et que ses pièces sont plus sensibles, donc plus chères à réparer/remplacer. Notre conseil : les économies potentielles permises par une motorisation diesel sont fonction du nombre de kilomètres parcourus chaque année, le seuil d’amortissement étant d’environ 20 000 km. Les gros rouleurs ont donc tout intérêt à favoriser cette motorisation, tandis que les automobilistes moins gourmands qui n’atteignent pas cette limite (comme sept automobilistes sur dix) trouveront leur compte avec un véhicule essence. Idem pour ceux qui roulent plutôt en ville lors de courts trajets. Et pour les professionnels ? Dans le cadre d’une flotte automobile d’entreprise, le problème se pose de la même façon : pour des trajets brefs et nombreux dans un cadre urbain, l’essence est préférable au diesel ; pour des itinéraires longs (par exemple ceux qu’empruntent les camions d’une entreprise de transport), le gazole reste plus rentable. Mais pensez également à la revente : contexte oblige, les véhicules essence se revendent plus facilement que leurs homologues au diesel.

Christophe TERRAS – Expert-Comptable – Exco Hesio Roanne

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